
1. Etre vide et agile
Faire monter l'énergie au somme de la tête pour que l'esprit soit éveillé
2. Fondre la poitrine, élargir et allonger le dos
Fondre la poitrine fait descendre le souffle au dantien ; si le torse est bombé, les jambes sont flottantes. Le dos élargi et allongé permet à la force énergétique d’être émise à partir de la colonne vertébrale.
3. Relâcher la taille
La taille est le centre de commandement de tout le corps. Relâcher la taille permet au bassin d’avoir de l’assise, aux jambes d’être solides.
4. Distinguer le «plein» et le «vide»
Ceci rend le déplacement léger et agile, le corps stable.
5. Descendre les épaules, laisser tomber les coudes
Si l’épaule ou le coude est haussé, ceci entraîne la remontée du souffle et le corps manque d’énergie.
6. Employer la pensée, non la force musculaire
Le corps humain possède des canaux de circulation. Si tout le corps est détendu et que les canaux ne sont pas obstrués, le sang et l’énergie circulent librement : là où vient la pensée là vient le souffle. Avec un long entraînement, une véritable force intérieure est créée, enfouie profondément, les bras sont souples comme du coton mais résistants comme de l’acier, les jambes enracinées dans le sol, inébranlables.
7. Relier le haut et le bas
C’est se confirmer au principe : « L’énergie prend racine dans les pieds, est transmise par les jambes, est contrôlée par la taille et se manifeste dans les mains ». Il faut que tout se meuve simultanément – y compris l’attention du regard - pour qu'il y ait une unité parfaite.
8. Unir l’intérieur et l’extérieur
Dans le taïchi-chuan, l’énergie vitale est le maître, le corps le valet.
Lorsque l’énergie vitale se met en branle, les mouvements suivent spontanément et naturellement. L’esprit et tout acte physique sont unis avec la respiration.
9. Continuer sans interruption
En taïchi-chuan, c’est la pensée qui dirige le corps. Le mouvement précédent arrivant à sa fin amorce déjà le suivant, comme l’écoulement sans fin de l’eau d’un long fleuve.
10. Rechercher le calme au sein des mouvements
Le taïchi-chuan étant mouvant, mais le pratiquant reste toujours calme pour maîtriser la situation, grâce à la lenteur, à la respiration douce et profonde, au souffle qui est concentré dans le champ de cinabre.